Le 25 mars dernier, la
représentation des Suppliantes,
pièce d'Eschyle, par la compagnie Demodokos, est bloquée par des
associations étudiantes, jugeant la mise en scène raciste. Depuis,
le débat s'installe, après avoir fait rage. Des concours
d'anathèmes et d'invectives, on passe à des débats de fond,
parfois centrés sur l'affaire, parfois très éloignés. Débats qui
se font le plus souvent sans les premiers concernés, troupe de
théâtre ou militants, par commentateurs interposés. Je ne vais
malheureusement pas déroger à la règle. Je mène cette réflexion
à partir des éléments que j'ai pu retirer des nombreux articles,
comptes rendus et interventions diverses que j'ai lus depuis le début
de l'affaire. Qui date maintenant, qui sans doute est complètement
oubliée.
Le philosophe a un rôle primordial
dans les débats de société, qui le condamne à ne jamais être
entendu. Il n'a pas à intervenir dans
le débat. Ça, c'est le rôle des premiers concernés, associations
militantes d'un côté, troupe de théâtre et gestionnaires du lieu
de l'autre. C'est aussi le rôle des éditorialistes, des auteurs de
tribunes, des citoyens pris à parti. Le philosophe doit bien se
garder de participer de cette cacophonie, son rôle est ailleurs. Il
doit intervenir non dans le débat, mais sur le débat,
pour en déterminer les positions possibles, leurs faiblesses, leur
pertinence, montrer par l'exemple que le débat se dissipe pour peu
que l'on prenne en compte la position de l'autre, ce que ne font
jamais ceux qui prennent part au débat : quel militant,
au milieu de la controverse, se demande si son action est bien
fondée ? Quel artiste, voyant son œuvre insultée et empêchée
d'exister, dans sa colère et son indignation, peut essayer de voir
ce qu'il y a à sauver, à accepter, dans les propos de ses
accusateurs ? Cet aveuglement est tragique : en ce sens
qu'il nous empêche à proprement parler de vivre ensemble, dans le
même monde, et nous coupe fatalement de ceux que l'on s'efforce
pourtant de convaincre ; il est tragique surtout parce que ce
genre de malentendu est l'essence même du spectacle tragique, dans
lequel on meurt de n'avoir pas assez vu la précarité de ses propres
certitudes et la menace qu'elles font peser sur la démocratie.
Comment prendre position sur le
débat ? Quelle perspective emprunter afin de s'assurer un
maximum d'impartialité ? Après un ensemble de réflexions très
partisanes, à chaud, mes lectures, mes recherches me permirent de
voir les limites de ma première position et c'est finalement
l'intervention de Louis-Georges Tin sur France Culture qui m'a donné
l'occasion de tout revoir à nouveau frais. Moins ses propos
d'ailleurs que son évocation simpliste de l'école de Constance, de
« l'esthétique de la réception », que j'ai trouvé pour
le moins faible et ineffective. Cette esthétique il faut d'une part
la radicaliser et d'autre part l'ouvrir au maximum afin d'obtenir un
outil, semble-t-il efficace, pour gérer les débats de ce type.
D'abord radicaliser,
parce qu'on ne peut pas se contenter d'une évocation aussi vague à
l'école de Constance, dont les figures de proue avaient d'ailleurs
tendance à concevoir le lecteur comme un lecteur érudit qui
maîtrise les codes de l’œuvre qu'il reçoit et qui accepte d'en
jouer le jeu. Ce qui n'aide en rien à saisir ce qui se joue dans
cette affaire ; à l'esthétique de la réception, il faut
préférer une approche plus radicale et s'appuyer plutôt sur une
sociologie de la réception. Ouvrir au maximum enfin parce que
se contenter de cette approche ne nous donnerait accès qu'à une
vision partiale du débat ; il faut la mettre en balance avec
une approche située plutôt du côté d'une esthétique de la
création, pour saisir la position adverse, ainsi qu'avec une lecture
de l’œuvre controversée qui s'accorde à en exposer la logique
interne, lecture qui permettra de faire tampon entre les deux autres
positions (esthétique de la réception, esthétique de la création).
Cette troisième lecture est nécessaire pour permettre de voir les
faiblesses de chaque position, de les corriger à partir de l'autre
et de construire ainsi une vision juste et complète de l’œuvre en
débat.
Esthétique de la création
L'esthétique de la création part non
pas de l’œuvre achevée ou de sa réception, mais des artistes et
du travail qu'ils engagent. Elle peut revêtir un aspect
psychologisant ou biographique, en cherchant des explications dans
l'esprit et dans le passé de l'artiste, ou sociologique et
historisant, en les cherchant dans l'époque et la société
contemporaines de l’œuvre. Le plus intéressant, de loin, et de
chercher les explications dans le travail effectif lui-même, dans
son élaboration progressive analysée comme une lutte, un
marchandage constant entre des intentions d'une part et une matière
qui résiste d'autre part, médiatisées par le talent et les
aptitudes de l'artiste. Cela, simplement, demande plus de travail,
plus de recherches. Donc plus de temps. Car si on peut tricher en
dessinant de grandes fresques historiques ou sociales, on ne le peut
pas en s'appuyant précisément sur le travail de l'artiste. Or, que
voulait faire Philippe Brunet ? Nous le savons : reproduire
le plus exactement possible un spectacle tragique antique afin de
faire vivre aux spectateurs le choc esthétique que, supposons-nous,
connaissaient les grecs de l'antiquité, afin de mettre le public
contemporain en présence d'un théâtre total qui bouscule
absolument nos habitudes, tant le théâtre antique est différent de
notre théâtre contemporain. Ce travail, initié avec le Théâtre
du Soleil d'Ariane Mnouchkine, s'appuyant sur la linguistique,
l'histoire, l'archéologie, est un travail de longue haleine, de
lecture patiente du texte antique, de mise en scène précise.
Or, c'est là un travail qui s'élabore
sur un temps long, un an, qui affronte des difficultés techniques et
philologiques : la représentation devant se faire avec masques,
comment avoir une idée pendant les répétitions du résultat final
sans avoir les masques ? Peut-on se contenter de laisser les
visages nus ? Ne devons-nous pas essayer de nous approcher du
rendu des masques ? Comment le faire ? Le choix a été
fait de partir temporairement sur un maquillage bronze. Ce qui a fait
crier au black-face des étudiants militants dans diverses
associations de la Sorbonne. Mais comment, du point de vue du metteur
en scène et de l'équipe, engagés dans un processus de création,
ne pas hausser un sourcil en se voyant accusé de la sorte de vouloir
se moquer, consciemment ou inconsciemment, des noirs !
Problèmes philologiques enfin :
le texte parle de danses sauvages. Qu'entendaient les grecs
par là ? Est-ce que l'on entend par « sauvage » la
même chose qu'eux et comment, par un travail des corps, restituer
l'idée que les athéniens se faisaient de la sauvagerie en oubliant,
justement, les images d’Épinal du sauvage que notre passé
colonial nous a léguées ?
Les discussions qui auraient dû
s'ouvrir ici publiquement, au bénéfice de tous, auraient été
passionnantes et auraient permis à chacun de mieux saisir l’œuvre
et la nature du travail engagé. D'offrir aussi un sentiment de la
sauvagerie libéré de tout soupçon raciste. Si les grecs voulaient
dire par « sauvages » que les danses étaient « non
grecques », on ne peut plus les suivre. Pas par bon sentiment,
mais par cosmopolitisme réalisé. « Sauvage » alors
pourrait vouloir dire soit « désordonnée », comme les
marches stupides des Monty Pythons, soit « livrées à la
violence de l'émotion ». Quelle émotion est mise en jeu ici,
comment la représenter par une danse ?
Les critiques adressées au spectacle
Les critiques ont-ils vu cela ?
Non. Ils n'ont pas cherché à embrasser le travail de création, à
le saisir dans son propre mouvement et sa propre logique, mais
emprisonnés dans une approche qui tient de l'esthétique de la
réception, ils se sont contentés de dire : « on peut y
voir du black-face, donc il s'y trouve ». À partir de là, les
accusations ne pouvaient que braquer Brunet et son équipe. Ainsi que
toute une partie de l'opinion publique. Les communiqués de Mélanie
Luce de L'unef, de l'AMECAS, de la BAFFE dans une moindre mesure, de
la BAN pour autant que j'ai pu en juger, toutes ces interventions
montrent un refus obstiné de connaître ce qu'ils prétendent
interdire et il est dès lors difficile de les suivre.
Ainsi le communiqué de l'AMECAS
affirme :
« Nous avons pris connaissance de
la réponse du service culturel de l'université, qui invitait les
plaignants à venir voir la pièce « pour mieux comprendre de
quoi parle cette fabuleuse pièce ». Nous nous passerons d'une
telle invitation. Nous invitons plutôt le service culturel de notre
université à se pencher sur l'histoire et l'héritage de la
pratique du « black-face ».
Si la réalisatrice [???] souhaitait
faire un parallèle avec l'actualité migratoire, il aurait été
préférable d'engager des acteurs noirs pour les rôles concernés. »
Je parlerai du Black-face dans une
autre note, dont l'histoire est plus sinueuse que ce qu'on en dit
aujourd'hui. Évocation d'ailleurs hors de propos puisque dans les
suppliantes, il est question, à travers les danaïdes, de
lointaines descendantes grecques au teint hâlé, pas du tout de
« noires » au sens où ils l'entendent. Mais ce qui met à
bon droit en colère, c'est que le but de la représentation n'est
pas d'offrir un commentaire sur l'actualité, comme l'a fait à ce
propos Elfriede Jelinek avec Les Suppliants, mais de jouer la
pièce au plus proche de comment elle se jouait pendant l'antiquité,
dans une démarche historique et théâtrale coupée du contexte
migratoire et politique contemporain. Ne pas le reconnaître revient
à avouer, pour les membres de l'AMECAS, qu'ils ne savent pas ce
qu'ils interdisent, ne veulent pas le savoir. Peu importe les
raisons. Dès lors, proposer d'engager des acteurs noirs, comme le
fera aussi l'UNEF, revient à tirer profit de la représentation pour
alerter sur le manque de visibilité des acteurs noirs ; c'est
un combat nécessaire, mais ici déplacé.
Le fil twitter de l'UNEF donnait :
« Une fois la « nouvelle
mise en scène présentée », on nous parle de masques pour
représenter des personnes racisées OR ces masques sont
caricaturaux : cela montre bien la problématique de caricaturer
des personnes noires.
Après 200 ans d'histoire de la
caricature des personnes noires, de tels procédés ne sont pas
anodins (et cela quel que soit le niveau d'exagération des masques
dans la Grèce antique).
Le recours à une pratique
fondamentalement liée au racisme alors que la pièce aurait pu être
réalisée en embauchant des personnes noires, dans une période où
le racisme continue à gangrener notre société, ce n'est pas
neutre ! »
Comment dire que le niveau
d'exagération des masques grecs ne doit pas être pris en compte
alors même que le but est d'être fidèle au maximum à ces
masques ? Mettre en avant l'état de la société actuelle pour
condamner une pièce qui cherche à s'en affranchir revient aussi à
faire un faux procès. D'autant plus qu'il y à là une
méconnaissance du texte (les danaïdes sont grecques) et de
l'histoire des masques grecs. Le masque blanc n'y est pas symbole du
blanc opposé au noir ou au racisé, mais de féminité ou de
vieillesse, en un mot, de faiblesse. Les masques non blanc
représentaient aussi bien grecs que non grecs.
L'esthétique de la réception
Si on ne regarde
les choses que du point de vue de la création, les associations ne
peuvent qu'avoir tort. Mais il faut aussi regarder les choses de leur
point de vue.
Elles se placent
du côté d'une esthétique de la réception. Leurs membres s'érigent
en spectateurs outrés d'une œuvre achevée ou jugée telle qui,
qu'on le veuille ou non, échappe toujours à son créateur pour
exister dans un espace social qui n'est jamais neutre, reçue par des
personnes qui elles aussi ne sont pas neutres. Quand des catholiques
intégristes perturbent la représentation de « Golgotha
Picnic », attaquent « Piss-Christ », ils le font au
nom de leur intégrisme. Quand les images de presse de l'attentat de
Charlie Hebdo font l'objet d'une vague importante de suspicion, c'est
au nom d'une défiance envers tout discours médiatique et officiel,
qui s'explique, comme l'intégrisme, par les outils de la sociologie.
Pareil quand des étudiants empêchent la représentation des
Suppliantes à la Sorbonne. C'est au nom d'une position de militant,
position que la sociologie de la réception peut éclairer.
La sociologie de
la réception postule en effet que le sens d'une œuvre ne dépend
pas que d'elle mais se construit dans sa rencontre avec des publics,
que ce dernier soit expert, qu'il accepte comme présupposé
personnel et grille de lecture le sens de l’œuvre que l'artiste ou
l'histoire de l'art retient, ou qu'il soit dans un rapport plus
ambigu, plus conflictuel avec l’œuvre, produisant des sens
inattendus, mais qui, dans cette optique, se justifient tout autant
que l'analyse experte. La difficulté étant sans doute dans cette
idée de lecture justifiée : qu'elle soit justifiée ne
veut pas dire qu'elle soit juste, cela veut dire qu'il faut en rendre
compte et l'envisager sérieusement comme un sens possible, non comme
le sens.
Les œuvres
aujourd'hui n'existent plus seulement dans leur espace d'exposition
ou de représentation. Elles existent dans des espaces
décontextualisés, sous des formes partielles. Ici, l'interprétation
de la pièce s'est jouée entièrement sur twitter sur la base d'une
photographie représentant une actrice au visage recouvert d'un
maquillage cuivré. C'est moins la représentation que cette image
sans contexte, sans commentaire, qui a orienté la lecture militante
du spectacle. Le Tweet qui a lancé l'affaire était entre la demande
d'information et l'invective : il demandait des éclaircissements
à la Sorbonne sur le spectacle, mais affirmait d'emblée que le
spectacle était un « spectacle raciste ». Twitter est le
lieu du commentaire brut de l'actualité immédiate, de la mise en
réseau immédiate de la parole sans filtre et de l'écho immédiat
des combats autant que des scandales. Ce n'est pas étonnant que les
associations, les militants, les partis politiques, les journaux et
journalistes s'y trouve tous et y soient très actifs. Après ce
Tweet, très tôt, les demandes de soutient ont été lancées à des
personnalités publiques noires. Il leur était demandé de prendre
la parole contre la représentation. Twitter n'est pas un lieu
d'analyse et les réponses de la Sorbonne (la photo montre un
maquillage de répétition en attendant d'avoir les masques) montrent
que les responsables n'ont pas du tout perçu ce qui se passait ni à
quel niveau (la réception) les accusations portaient. Ils se
défendaient du côté d'une esthétique de la création et d'une
réception lisse des œuvres. Leur défense a manqué de pertinence.
Quand les photos de masques ont commencé à circuler, là encore
déconnectées de la pièce en elle-même, il était impossible des
les recevoir autrement que comme des « masques de noirs ».
Cela était inévitable sur un réseau où quand une photo montre un
blanc au visage grimé en noir, cela soulève immédiatement un
scandale, des pressions sociales fortes, des excuses enfin. Les
photos d'Antoine Griezman et Justin Trudeau nous le montrent bien. La
photo des répétitions ne pouvait qu'être rattachée à ces photos
là, comme énième exemple d'une pratique raciste, signe d'un mépris
de race pour la souffrance passée et présente des noirs, comme
dernier relent d'un orientalisme occidental : parce
qu'objectivement, arrachée à son contexte de création, montrée
sur twitter, cette photo ne pouvait qu'être lue ainsi. Donc quand
les masques sont apparus ils ont été lus comme des masques raciaux,
dans la droite lignée de la première photo. Or c'est sur cette
première photo, non sur la pièce, que tout s'est joué.
La Sorbonne et la
compagnie Demodokos auraient dû prendre en compte ce contexte
nouveau de réception des œuvres, où tout le monde peut s'emparer
d'images partielles non pour leur faire dire ce qu'on veut, mais pour
extraire un sous-texte des images qui objectivement s'y
trouve, et l'exploiter à diverses fins (lutter contre le racisme, le
sexisme, moquer un adversaire, alerter, diffamer, etc.).
La logique des œuvres
La belle affaire
si tout le monde a raison et tort à la fois. Dans ces conditions, il
n'est pas étonnant que personne ne se soit compris ; d'un côté
un travail voulait être reconnu, de l'autre des sensibilités
blessées voulaient être prises en compte. Deux esthétiques
irréconciliables. C'est cela même l'essence du spectacle tragique.
Les tragédies présentent le plus souvent des personnes qui, parce
qu'elles sont dans leur bon droit, s'enferment dans leur
subjectivité, dans leur point de vue particulier, refusent de
prendre en compte le point de vue autre que dans leur intransigeance
elles érigent en position adverse. La scène de théâtre, dans son
dispositif, est un espace commun par lequel une conciliation peut
être obtenue. Certes plus souvent dans l'esprit du spectateur que
sur la scène elle-même. Il faut donc un espace commun pour que ces
deux esthétiques s'accordent et cessent d'entrer en conflit. Ce
terrain d'entente est la logique de l’œuvre. Ce n'est que par elle
que l'on peut dire que l'intention initiale de l'artiste se perd ou
réussit, qu'on peut mesurer la distance entre l'intention, le
travail engagé, et le résultat final. Ce n'est que par cette
analyse logique que l'on peut décider si les interprétations d'un
public non spécialiste sont légitimes ou non. Ce n'est qu'au
travers d'une telle coopération qu'un travail de création peut se
corriger et qu'une réception émotionnelle peut s'informer de ce à
quoi elle réagit.
Ici par exemple,
l'intention est de créer un spectacle au plus proche de ce qu'était
le spectacle tragique : mais il y a des actrices. C'est une
entorse, seuls les mâles jouaient pendant l'antiquité. Plus
exactement un compromis. À partir de là, d'autres sont possibles.
En interrogeant l'écart entre l'intention initiale et la direction
prise. Comment veut-il faire apparaître les danaïdes, comme des
grecques ou comme des égyptiennes ? comment le montre-t-il et
pourquoi ? comment envisage-t-il la sauvagerie de leur danse ?
que faire passer à travers les masques, à quel point est-on fidèle
aux masques grecs ? ensemble de questions que Brunet s'est posé
forcément, mais qu'il doit se poser aussi du point de vue de ceux
qui recevront le spectacle. Autour desquelles surtout il faut
communiquer. À l'ère d'internet, il n'est plus possible de se
retrancher du monde, il est dangereux de ne pas accompagner les
images d'informations sur leur contenu, sur la manière dont on a
élaboré et pensé ce qui est montré. Il faut les accompagner d'une
analyse, sans quoi, la première analyse risque d'imposer sa grille
de lecture, aussi impropre soit-elle, et d'empêcher toute autre
grille de lecture possible : les artistes, quand ils expliquent
leurs choix, sont renvoyés à un « racisme inconscient »
qu'il est malheureusement impossible de confirmer ou d'infirmer, qui
ne peut donc qu'être un outil d'intimidation.
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